Sur l’image ci-dessus, quelques remarques :
– La candidate Nathalie Arthaud n’apparait pas car elle refuse de s’engager sur le sujet.
– La candidate Anne Hidalgo n’apparait pas car bien que ne voulant pas construire de nouveaux réacteurs, est pour la prolongation de ceux existant.
– Le candidat Yannick Jadot, bien que pour la sortie du nucléaire, n’arrêtera pas obligatoirement le chantier de l’EPR de Flamanville, il s’en remettra à une commission parlementaire.
24 mars 2022 - Communiqué de Confluence Pour Sortir Du Nucléaire
Le 10 avril, sanctionnons par notre vote les candidat.es irresponsables !
Depuis plusieurs semaines, des dizaines de travailleurs-otages de la centrale de Tchernobyl, sous la menace des armes des soldats russes, dans des conditions de travail et de vie scandaleuses assurent tant bien que mal la sécurité de l’ensemble de la population européenne en y effectuant les travaux de maintenance indispensables.
Ces travailleurs sont des héros. Il faut leur rendre hommage.
Les menaces que l’armée russe font peser sur Tchernobyl, la catastrophe majeure évitée de peu dans la plus grosse centrale européenne à Zaporijia qui s’est trouvée sous le feu des canons russes le 4 mars, l’incertitude sur ce qui peut se passer autours des autres centrales ukrainiennes dans les semaines à venir devraient en toute logique et au minimum déboucher sur un débat démocratique concernant l’avenir du nucléaire dans notre pays.
En effet, avec 56 réacteurs, une usine de retraitement, des centres de stockages en surface, des transports réguliers de déchets, etc. la France serait particulièrement vulnérable en cas de conflit.
Or, à l’inverse de ce qu’on pourrait penser, sans tenir compte de la situation actuelle qui traduit la fragilité du système nucléaire face à la guerre, la plupart des candidat .es à l’élection présidentielle, à commencer par le président candidat, se sont lancés dans une véritable surenchère : c’est à celle ou à celui qui proposera la construction du plus grand nombre d’EPR.
Avant la guerre en Ukraine, le nucléaire n’avait déjà plus d’avenir.
Le conflit en Ukraine montre que 56 réacteurs peuvent devenir 56 armes de destruction massive.
Persévérer dans la nucléarisation de la production d’électricité en France alors que les tensions internationales s’exacerbent est donc totalement irresponsable et potentiellement criminel.